Résultats du sondage "la sécurité en kitesurf"

• De moins de 16 ans à plus de 60, sans surprise, les 25 et 59 ans sont les plus représentés. A noter toutefois, une présence très forte des quadras et quinquas (42%). Le kitesurf n'est pas un sport aussi jeune que dans l'image qu'il projette.

• C'est une activité largement à majorité masculine avec seulement 14% de kitesurfeuses. • Peut mieux faire à ce niveau ;-)

• Pour une pratique sportive, le nombre de sessions par an reste restreint avec notamment :

  • moins de 26 sessions pour plus d'un tier des riders

  • moins de 50 sessions, soit moins de 1 navigation par semaine pour 2 tiers des riders

• En termes de support principal, le twintip arrive toujours très largement en tête (76%) suivi du surf (15%) et du foil (6%).

• 47% des kitesurfers considèrent que c'est un sport particulièrement dangereux

• 66% d'entre eux ont déjà été en situation de réel danger

• 6% d'entre eux ont déjà été secourus par des moyens d'urgence (Hélicoptère, Snsm, Samu, Pompiers)

• Seulement 11% des participants n'ont pas pris de cours (avec un professionnel ou un proche compétent). Cette proportion baisse à 7% pour ceux ayant commencé le kite depuis moins de 10 ans.

• Quasiment un quart des pratiquants a pris ses cours débutant à l'étranger.

• Presque 2 tiers jugent qu'à travers leurs cours école, l'aspect sécurité a été insuffisamment abordé ou abordé à son strict minimum

• 62% des thématiques sécurité ne sont pas présentées lors des formations débutant en école

Le score moyen des compétences sécurité est de 63% et de 71% pour la "culture marine". Ces résultats semblent plutôt positifs ou du moins vont à l'encontre de l'idée assez répandue que les kitesurfers auraient une culture marine et une maîtrise des compétences sécurité très faibles. Toutefois ils sont à relativiser significativement.

Tout d'abord, les scores surestiment probablement la réalité du fait du biais lié à l'échantillon du public sondé. Tous les sondages ont été publiés sur des groupes de discussion dédiés au kitesurf sur les réseaux sociaux. Les membres de ces groupes sont majoritairement des passionnés dont le niveau de compétences est très certainement supérieur à la moyenne.

Ensuite, dans ce type de sondages, le participant fait une autoévaluation de ses compétences. Exemple : "Comment situerais-tu ta maîtrise de la nage tractée upwind (orientée) ?". Consciemment ou non, sa réponse a tendance à être surévaluée..

Enfin, le sujet étudié étant la sécurité, les pratiquants ne pourraient se satisfaire "d'avoir la moyenne". Un score de 60% ne doit pas être interprété comme une note de 12 sur 20, mais bien comme une carence de 40% des compétences nécessaires.

2 exemples de "carence sécurité" parmi tant d'autres :

• 30% des kitesurfers ignorent les caractéristiques et les dangers d'un cumulonimbus. Concrètement, cela signifie qu'ils ne seraient pas capables d'identifier un nuage susceptible de générer des vents et des orageux violents.

• Presque la moitié des sondés concèdent qu'ils maîtrisent mal la technique du self-rescue et donc qu'en cas de problème matériel (rupture de ligne ou aile qui se dégonfle par exemple), ils pourraient avoir de grosses difficultés à revenir au bord. 
  
  

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• Les scores individuels

• Les réponses aux questions du sondage

• La liste des gagnants